louis69 me reprend et a écrit:Bizarre, car j'avais répondu en son temps... et ma réponse est deux messages au dessus...
en bref j'ai essayée de modifier avec des résistances en parrallèle la valeur de la sonde, mais cela ne donnait rien du tout.
J'avais donc mesuré l'impédance d'entrée qui est très faible.. 2,5 Kohm. donc mettre des résistance de 10k devant ne change pas bq..
j'ai donc abandonné cette piste, je pense que soit il y a un autre thermocouple ailleurs, soit le calcul de l'injection ne tient pas directement compte de la mesure de la température mais de quelque chose d 'autre, genre sonde lambda.
Cette mesure de température ne servant sans doute qu'à régler le ralenti ou la fonction "starter". Mais je n'ai pas investigué davantage
Ce qui est sûr, c'est qu'adjoindre un résistance en
parallèle ne fait pas grand chose compte tenu du mode de calcul de la résistance équivalente.
Tu n'avais pas chercher à remplacer directement la sonde par une résistance en plantant les papattes de ladite résistance directement dans le connecteur, et cela en hiver ?
Concernant les facteurs température agissant sur la conso, il n'y en a en principe que 2 : air et moteur. Et dès que le moteur est chaud, la valeur ohmique de la thermistance moteur est souvent si petite qu'elle ne rentre plus en ligne de compte face à celle de l'air qui devient prépondérante.
En matant le schéma électrique du silvervouinge, on ne trouve que 2 capteurs de température : l'IAT (Intake Air Temperature) et l'ECT (Engine Coolant Temperature). Ce dernier mesure donc la température du liquide de refroidissement, lui même témoin de la température moteur.
D'après le manuel d'atelier, la valeur ohmique de la thermistance ECT serait de 2,3 à 2,6 kOhms pour 20° (et là, ça colle avec le tableau de JefB12) et pour l'IAT de 1 à 4 kOhm pour 20-30° (et là, ça colle plus vraiment avec le tableau...).
Mais si les valeurs de cette sonde sont bien celles du tableau (ce que je crois), je pense que le manque total de précision quant à la valeur ohmique qui doit être trouvée pour juger de l'état de la sonde est tout simplement dû au fait qu'on doit pas être loin du tout ou rien. En gros, j'imagine assez facilement 3 paliers :
- froid = 5° --> 6 kOhms
- tempéré = 20° --> 2 kOhms
- caniculaire = 35° --> 1 kOhm
Et à regarder de plus prêt les valeurs, on s'aperçoit que pour 15° de moins, on triple la résistance. Par contre, pour 15° de plus, on divise par 2.
Ce qui confirmerait qu'en hiver, la conso augmente sévèrement, mais diminue fort peu quant on passe de tempéré à caniculaire.
La lambda elle ne s'occupe que de tenter d'atteindre le rapport stoechiométrique idéal. Il me semble légitime de l'oublier car on sait que les variations de conso sont clairement dûes aux variations de température ambiante.
Sergio @ confus mais obstiné